Secouée par le vol de plusieurs ruches, l’apiculture dans l’Aube est au centre d’un des plus gros préjudices qu’elle ait connu. Ce vol représente un lourd coup dur pour les apiculteurs qui ont vu leurs colonies d’abeilles et leur production de miel s’évanouir.
Des ruches dérobées, un préjudice significatif
Dans les campagnes de Grandville (Aube), une onde de choc s’est propagée parmi les apiculteurs. En effet, les ruches de Jean-Claude Martin, président du Centre d’études techniques apicoles (CETA) de l’Aube et apiculteur depuis cinquante ans, ont été volées au printemps 2023. Ces 35 colonies représentent une valeur d’environ 4 000 euros. Par chance, quelques semaines plus tard, les ruches ont été retrouvées dans un lieu isolé par les forces de l’ordre.
Une hausse inquiétante du vol de ruches
Ces incidents ne sont pas isolés. En seulement un mois, plus de 430 ruches ont été dérobées, touchant une dizaine d’agriculteurs. Ce nombre croissant et alarmant de vols entrave considérablement l’activité apicole dans la région.
Des investigations pour résoudre l’affaire
Le 11 octobre 2023, toutefois, la gendarmerie a pu arrêter deux frères soupçonnés d’être les auteurs de ces vols. La perquisition a révélé la présence de matériel professionnel et de miel prêt à être vendu. Afin de mener à bien cette enquête, les gendarmes ont dû se former aux principes de base de l’apiculture. Jean-Noël Lévêque, apiculteur et ancien enquêteur de la police nationale, a été sollicité pour leur apporter son aide et expertise.
Le préjudice, quant à lui, est estimé à 400 000 euros, une somme conséquente pour l’industrie apicole. Dans cette affaire, il s’agit bien plus que du vol de ruches. C’est toute une profession qui est affectée, un patrimoine vivant qui a été attaqué et un écosystème perturbé.
- Plus de 430 ruches volées en un moi.
- Préjudice estimé à 400 000 euros.
- Formation des forces de l’ordre aux principes de l’apiculture pour mener l’enquête.